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L’union fait la force ou les bienfaits de l’entraide

l'union fait la force

Dans une société réputée individualiste, il est parfois difficile de concrétiser ou de défendre seul(e)s nos envies professionnelles, personnelles et les causes qui nous tiennent à cœur. Les amis, les collègues, les voisins, les relations sur les réseaux sociaux participent à la réalisation de projets et concourent à une aventure humaine.

L’entraide est-elle redevenue une valeur tendance ? Réalise-t-on ce qu’elle est capable de nous apporter ? Quels sont les bienfaits de l’entraide au travail ?

L’entraide fait partie de mon environnement professionnel et j’ai voulu en savoir plus.

L’entraide, est-elle propre à l’homme ?

« Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète. Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide… » ( « L’Entraide, L’autre loi de la jungle » de Gauthier Chapelle et Pablo Servigne)

Oui, l’humain est au centre de l’entraide. Elle repose sur la volonté des individus de se soutenir mutuellement et de partager leurs ressources, leurs connaissances ou leur temps pour le bénéfice de tous. C’est une manifestation de l’empathie.

L’entraide reconnaît que chaque individu a des besoins, des compétences et des capacités différentes, et que nous sommes plus forts lorsque nous nous unissons pour nous soutenir. Que ce soit dans le voisinage, au travail, dans les communautés voire à l’échelle mondiale, l’entraide permet de créer des liens et procure du le bien-être.

Dans l’entraide se trouvent des valeurs humaines : la compassion, la générosité, la coopération et le respect. C’est la reconnaissance de notre interdépendance en tant qu’êtres humains et notre capacité à nous entraider qui permet de construire des sociétés plus solidaires et harmonieuses.

S’entraider ne se limite pas seulement à apporter une aide matérielle. C’est aussi s’apporter un soutien émotionnel, partager des connaissances, écouter et encourager. C’est une façon d’établir des liens de confiance et de renforcer les relations entre les individus.

En fin de compte, l’entraide met en lumière la nature altruiste de l’humanité pour surmonter les défis et construire un monde meilleur.

L’entraide, une valeur aux multiples formes

les formes de l'entraide

L’entraide s’observe dans de nombreuses situations et peut prendre de multiples formes en fonction des besoins. Voici quelques exemples d’entraide :

La liste pourrait continuer … Et, si on s’intéressait au monde du travail ?

L’entraide au travail : utopie ou clé du bonheur ?

l'entraide au travail

Si une charte d’entraide était mise en place pour mettre en commun les outils et les procédures, les informations circuleraient, le temps serait optimisé et la communication serait plus importante.

Une étude réalisée par Opinion Way pour BNI, un réseau d’affaires en France, a démontré que pour 63% des personnes interrogées, l’esprit d’équipe et l’entraide sont des valeurs manquantes. Elles avaient progressivement disparu avec les évolutions d’organisation du travail et certaines techniques de management.

L’entraide est au cœur de mon quotidien professionnel. En effet, je suis entourée d’une part de personnes qui ont des compétences que je n’ai pas et d’autre part d’un réseau constitué de celles toujours prêtes à m’aider : mon mari, qui fait ma pré-comptabilité, Isabelle, mon assistante qui gère tous les aspects administratifs de mon activité (et plus encore !)  et Anne-Laure, qui s’occupe de toute ma communication et de mon blog.

En effet, faire appel à des professionnels qui évoluent sur d’autres périmètres me permet de me concentrer à mon cœur de mission et de vivre pleinement mon métier.

L’entraide serait-elle une des clés du bonheur au travail ?  Sûrement ! Car, elle créé un environnement positif, renforce la cohésion d’équipe et favorise la productivité et le bien-être.

la cohésion d'équipe

Voici quelques exemples rencontrés lors de mes prestations en entreprise :

  • Partage des connaissances et des compétences par le biais de formations internes, de mentorat ou simplement des explications ou de l’aide lors de difficultés dans une tâche.
  • Collaboration sur des projets communs : partage de tâches, répartition de responsabilités et apport de soutien pour atteindre les objectifs fixés.
  • Soutien émotionnel lors de stress : des moments d’écoute attentive, des encouragements et des conseils.
  • Résolution de problèmes : proposition d’idées, de solutions ou de suggestions, brainstorming collectif et collaboration.
  • Prêt de ressources telles que des livres, des outils, des logiciels ou des documents pour faciliter le travail et favoriser la réussite de chacun.
  • Relais pour certaines tâches chronophages pour une seule personne
  • Feedback constructif : retours honnêtes et bienveillants sur le travail de chacun, et ainsi amélioration des performances.
  • Bien-être : ne plus se sentir seuls face à un éventuel problème. Etre considéré(e) comme des personnes aidantes. Ne plus être vus comme une « force de travail » mais comme des êtres humains, capables d’apporter de la valeur même ailleurs que dans leur poste.

L’entraide au travail permet de réintroduire une bonne communication entre collègues et de réhumaniser les rapports entre les gens.

Enfin, faire du travail un lieu d’entraide où chacun est prêt à aider l’autre peut s’avérer très utile : moins de perte de temps, plus d’efficacité, plus de cohésion, plus de communication. Bref, mettre en place l’entraide au travail dans l’entreprise a du bon.

Et l’intelligence artificielle dans tout ça ?

intelligence artificielle et entraide

L’intelligence artificielle (la fameuse IA) peut jouer un rôle dans l’entraide de plusieurs manières, bien que l’entraide soit souvent associée à l’interaction entre les êtres humains, l’IA peut compléter et renforcer ces efforts en apportant des capacités et des avantages uniques.

Voici quelques exemples :

  • L’accès à l’information : grâce à un accès rapide et précis à l’information. Ce sont les fameux chatbots et les assistants virtuels peuvent qui répondent aux questions et fournissent des informations pertinentes utiles dans des domaines tels que la santé, l’éducation ou les services d’urgence.
  • Collaboration et coordination : les plateformes de gestion de projet et les outils de collaboration basés sur l’IA permettent de partager des informations, d’assigner des tâches et de suivre les progrès, ce qui facilite la coordination des activités d’entraide au travail.
  • Analyse des besoins : les besoins et les problèmes sont identifiés au sein d’une communauté ou d’un groupe de personnes, en analysant les données et en appliquant des algorithmes, l’IA peut détecter des schémas, des tendances ou des besoins spécifiques, ce qui permet de mieux cibler les efforts d’entraide.
  • Le soutien émotionnel : les « chatbots » et les agents conversationnels basés sur l’IA fournissent un soutien émotionnel aux personnes en détresse ou en besoin d’écoute.
  • L’assistance aux personnes en situation de handicap : L’IA peut jouer un rôle crucial dans l’entraide en offrant des solutions d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Par exemple, des technologies basées sur l’IA, comme la reconnaissance vocale ou la vision par ordinateur, facilitent la communication et l’interaction pour les personnes ayant des limitations physiques ou sensorielles.

L’IA ne remplacera pas l’aspect humain de l’entraide. Elle vient compléter et renforcer les efforts humains, mais la compassion, l’empathie et l’interaction humaine restent essentielles dans les situations d’entraide.

L’entraide est la chose que l’intelligence humaine a créé de mieux !

Les gens gentils sont en meilleure santé…

Présentée comme cela, l’affirmation n’a rien d’évident, mais si on se dit qu’être gentil au quotidien traduit une tournure d’esprit positive et une approche apaisée de « l’autre », cela se conçoit plus aisément !

« World Kindness Day » ou La Journée de la Gentillesse : l’origine de cette journée est anglo-saxonne et était célébrée le 13 novembre. Pour des raisons que chacun imagine (ndlr: la commémoration des attentats de Paris 2015) elle a migré au 3 novembre en France (la date du 13 a été conservée dans les pays anglo-saxons).

Les bienfaits de la gentillesse

« Les mots gentils ne coûtent pas cher. Pourtant, ils accomplissent beaucoup de choses. » — Blaise Pascal, mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français.

La gentillesse, souvent perçue comme une faiblesse, est le signe d’une intelligence dite émotionnelle. Les personnes gentilles sont à l’écoute d’autrui et font preuve de générosité, de bienveillance et de bonté. Être gentil a de réels avantages pour la santé et permet d’avoir de meilleures relations avec les autres. La gentillesse est donc une grande qualité et une excellente façon de vivre plus longtemps et surtout, heureux.

Voici quelques bienfaits de la gentillesse avec une pratique régulière :

  • Diminue le stress et l’anxiété ainsi que le risque de dépression.
  • Protège le cœur en aidant à contrôler la pression artérielle.
  • Diminue la douleur grâce à une plus grande production d’endorphine, une hormone qui agirait de façon naturelle comme la morphine.
  • Améliore la mémoire et la capacité d’apprendre de nouvelles choses.
  • Aide à garder un bon moral grâce à la production de sérotonine, une des hormones du bonheur.
  • Aide à avoir un bon réseau social.
  • Aide à avoir une meilleure opinion de nous-même, c’est-à-dire à mieux apprécier qui nous sommes.
  • Prolonge la durée de vie.

Si la gentillesse est bénéfique pour la personne qui en donne, elle l’est aussi pour celle qui en reçoit. Plus incroyable encore : la gentillesse ferait même produire l’hormone du bonheur chez les personnes qui en sont témoins et pour ceux qui rencontrent des difficultés à être gentils, aucun problème, la gentillesse se développe et est contagieuse !

Bref, tout le monde y gagne!

Sources

Formation : Découvrir son intelligence émotionnelle

Partage d'expériences

LA PUISSANCE DU PARTAGE D’EXPERIENCES

Consultante-formatrice, spécialisée (entre autres !) dans les métiers des assistant(e)s et des office managers depuis plus de 20 ans. J’ai débuté ma carrière comme assistante pendant plus de 10 ans, puis continué en RH pour me reconvertir en 2000.

Au risque de paraître prétentieuse aux yeux de certain(e)s … j’avoue avoir atteint une certaine légitimité pour « aider l’autre à devenir la meilleure version de lui-même ». Ce qui me motive est que chacun(e) puisse à son tour être acteur ou actrice (leader et proactif/ve) dans leur écosystème.

Et pourtant … et oui il y a un pourtant ! Après plus de 20 ans, je suis toujours en train de remettre en question mes méthodes et mes démarches. J’essaie de trouver des nouvelles idées pour donner du sens à mon travail et proposer de nouvelles expériences dans mes interventions.

J’aimerai partager avec vous une récente expérience réalisée avec les Laboratoires Servier et Renault : une expérience de partage qui est, et restera, un très bon exemple de la force du collectif.

Force du collectif : travailler ensemble avec Servier et Renault

Reanault et servier

Le 30 mars, à l’occasion d’un parcours de formation destiné à des assistantes du Groupe Renault, j’ai convié pour un échange des assistantes des Laboratoires Servier et du Groupe Renault. Les objectifs étaient de prendre conscience de l’évolution du métier d’assistant(e) et des besoins de s’adapter et répondre aux nouveaux enjeux. Deux workshops furent organisés : le premier sur le thème « le métier aujourd’hui et demain» et le second sur « comment libérer la créativité pour être acteur de son avenir professionnel ? ».

Assistant(e) : un métier à reconsidérer en profondeur

La conclusion est qu’à nouveau le métier d’assistant(e) est :

  • en pleine Révolution,
  • qu’il doit être reconsidéré,
  • que s’adapter à un environnement très différent est une question de « survie »,
  • qu’être force de proposition n’a jamais été autant indispensable,
  • que les compétences humaines et/ou compétences comportementales (soft skills) sont à mettre en avant. En effet, elles reconnues et valorisées en entreprises et par les recruteurs et sont incontournables dans la dynamique de Transformation.

Une conclusion assurément optimiste et encourageante pour ces assistant(e)s. Elles sont devenues « acteurs(trices) », « leader » et « proactif(ve) » dans leur écosystème. Cette demi-journée fut vécu par toutes comme un très bon moment de partage dont je suis fière.

Une méthode que je souhaite reproduire et dispenser à d’autres métiers qui allie échanges, recherche de solutions par le collectif, benchmark, recentrage sur les missions et nouvelles idées.

Donner du sens au travail par le partage

Ma raison d’être est celle qui me motive à être sur terre. Qu’est-ce que je souhaite apporter aux autres ? Quelle est l’empreinte que je souhaite laisser ?

Que diraient ceux qui ont croisé ou partagé ma vie (professionnelle et personnelle) ? Cette raison d’être n’est pas une liste de qualités … Ce serait plutôt un manque quand nous sommes absents.

J’aime me dire que j’essaie d’apporter un « petit plus » aux autres par ma façon d’être. C’est le sens de ma vie. Tout ce que j’ai fait ou que j’entreprends encore aujourd’hui répond à cette mission.  

Dans ma vie professionnelle « d’accompagnement », je pense toujours à « est-ce que cela va me permettre d’aider l’autre à devenir une meilleure version de lui-même pour qu’il devienne l’acteur de sa vie ? » Si la réponse est positive, je m’investis les yeux fermés et je prends du plaisir. Si non, le projet est sûrement intéressant, mais il n’est pas pour moi, parce que je n’y trouverai pas de sens.

Cette dernière mission auprès des Groupes Servier et Renault illustre parfaitement la phrase : donner du sens au travail par le partage.

Le partage : la clé 

Comment l’être humain en est-il arrivé à ce degré d’innovation et d’invention, de l’apparition du feu jusqu’aux robots capables de se poser sur une météorite en mouvement à une distance que notre cerveau n’arrive même pas à imaginer ? Par le partage.

Le partage est-il une faculté innée chez l’être humain ? Un début de réponse se trouve dans de récentes recherches scientifiques sur la façon dont fonctionne notre cerveau, en particulier pendant l’enfance : nous sommes programmés pour enseigner ce que nous savons. Notre apprentissage se fait naturellement par des guides, qu’ils soient plus jeunes ou plus vieux que nous.

Ces guides nous montrent par le geste, et nous reproduisons jusqu’à comprendre et à réussir le même geste à notre tour, pendant que des connexions se créent dans notre cerveau : c’est l’apprentissage naturel qui existe en chacun de nous. Nous apprenons ainsi à marcher, parler, écrire, apprendre et comprendre tout ce qui nous entoure depuis le plus jeune âge.

D’ailleurs, nos premiers guides sont notre famille : la fratrie, les parents et les proches. Ce n’est pas par hasard qu’à une époque, les métiers se transmettaient presque uniquement « de père en fils » ou de «de mère en fille ».

Cela signifie aussi que s’il apprend seul, l’Humain apprendra plus lentement, voire passera tout simplement à côté de l’apprentissage. Il partirait forcément de zéro, rendant presque impossible une quelconque évolution. C’est à ce moment-là que l’on comprend la puissance du cerveau humain !

La notion de partage et de transmission sont ancrées dans mon accompagnement.

Apprendre aux autres, transmettre et partager font partie de mes missions.

Voici quelques axes :

  • Inspirer l’autre, l’aider à voir une vision plus large des choses.
  • Accompagner l’autre dans sa réflexion et lui permettre de décider.
  • Agir pour faire grandir les autres.
  • Aider les autres à se connecter entre eux.
  • Aider l’autre à se questionner, à comprendre.

Et ma motivation dans tout cela ?

Ma motivation est que chacun puisse devenir les acteurs de leur vie professionnelle.

Pour commencer, je partage les valeurs des métiers et des entreprises que j’accompagne, je m’imprègne de leur histoire, je cherche quel est le besoin et dans quel contexte elles sont.

Bien évidemment, je transmets mes expériences, celles d’assistante du début de ma vie professionnelle, mais aussi celles de mon métier de consultante. Le partage d’expériences est une façon de prendre du recul : regarder son propre parcours, ses erreurs, ses victoires, ses faiblesses pour consolider sa position.

Il m’arrive parfois de faire le point sur mon parcours : quel est mon rôle ? Quelles sont mes motivations ? Qu’ai-je vécues comme situations? Quelles difficultés ai-je rencontrées, et comment les ai réglées ?

A chaque fois les bénéfices du partage d’expériences me reviennent en tête ; c’est devenu un moteur.

Un format : l’intelligence » collective

Les partages d’expériences et de bonnes pratiques sont très inspirants. Ils permettent des transferts de savoir-faire rapides. Ces échanges boostent la curiosité, la créativité et la performance des équipes.

Définir le format d’échanges le plus efficace est primordial : séminaires inter-entreprises, visites, incubation, parrainages, réunions métiers, etc.

Pour la journée « Renault/Servier », le choix s’est porté sur l’échange entre assistantes et un workshop sur des thématiques précises.

Par le passé, j’ai eu d’autres expériences comme le salon Activ’Assistante. Des séances courtes permettaient aux assistant(e)s et office managers qui ne se connaissaient pas d’échanger sur un thème comme la gestion du temps, le stress au travail, la relation avec son managers, etc.

Ces ateliers furent un succès et les retours très positifs. Pouvoir discuter sur des prérogatives communes était une nouveauté et permettait de « partir » avec des idées et des réponses.

Dans mes interventions en entreprise il s’agit de mobiliser et responsabiliser les collaborateurs de manière innovante, soit créer et proposer des expériences inspirantes pour ouvrir le champ des possibles. Je créé un environnement de partage bienveillant. Chacun(e) peut révéler son potentiel, se sentir bien dans son environnement, profiter des instants présents et s’ouvrir à de nouvelles opportunités.

Pendant les formations, j’ai souvent entendu dire : « j’ai la tête dans le guidon en ce moment », « j’ai l’impression d’être seule face à mes problèmes ». Voici pourquoi le partage d’expériences est idéal comme sortir de l’isolement, trouver de nouvelles solutions entre pairs et ainsi sortir des recettes toutes faites. Cette une approche originale, créative et simple permet à chacun(e) de dépasser ses difficultés et développer ses compétences en s’appuyant sur l’intelligence d’un groupe.

Passer de « l’intelligence collectée » à « l’intelligence collective »

Le partage d’expériences inter-entreprise repose sur l’animation et l’organisation. La facilitation et le background du formateur sont des plus. Il ou elle doit être le(la) garant(e) de la dynamique de groupe, créer la confiance, susciter l’implication, préserver l’ouverture et bien évidemment faire respecter la confidentialité.

Passer de la simple récolte d’idées au choc créatif qui débouche sur de nouvelles actions et de nouveaux comportements plus justes et efficaces.

J’aime à dire que j’accompagne les assistantes à trouver et prendre leur juste place pour concilier bien-être et performance.

La force du partage d’expériences est l’art de construire des relations stimulantes avec SOI (mes talents, mes moteurs), LES AUTRES (mon leadership, ma communication) et le MONDE !

  • Lire aussi : https://leblogdelisabethdurandmirtain.com/creer-un-reseau-interne-dentreprise-lexemple-servier-la-genese-le-seminaire-innovassistantes/

Episode 5 : iNov’Assistantes, c’est parti !

20 avril 2020

Création d’un réseau interne d’entreprise : l’exemple Servier…

C’est dans un contexte mouvementé (COVID 19) que la communauté des assistantes s’est mise en route. C’est d’autant plus louable ! Les alliés stratégiques (ou sponsors) ont été choisis… en avant toute !

La communauté a acquis la visibilité

Organisation et déploiement d’une formation pour les assistantes France. Archimède a dit un jour « donnez-moi un levier et je soulèverai le monde ». C’est cet effet de levier, qui a été utilisé pour la formation « Usages et bonnes pratiques des nouvelles applications informatiques et bureautiques (Teams) » . Et,  une équipe s’est mise en place pour préserver le lien.

Journée mondiale des assistantes : née en 1951 aux États-Unis, cette « célébration » est arrivée en France dans les années 90. Elle met à l’honneur la profession le troisième jeudi d’avril. L’occasion était belle pour mettre en avant la communauté.  A l’aide d’un teasing, des messages des managers envers leur assistante ont été demandés. Que de beaux témoignages ! Des « merci », des marques de gratitude et de reconnaissance pour le travail fourni parfois « dans l’ombre ».  

La réussite d’une communauté ne se jauge  pas au nombre de ses membres mais à ses actions.

En 3 mois, des actions ont mis en valeur la communauté des assistantes.

Groupe de travail « new ways of working », projet stratégique Groupe,  : la communauté des assistantes a été sollicitée dans le but d’accompagner les équipes vers une simplification des process.

Un portail dédié : rendre accessible informations et savoirs est un des objectifs de la communauté. Il s’agit d’un espace collaboratif dédié (refonte de Calleis) pour l’ensemble du Groupe, tout site confondu. Il  regroupe des fiches pratiques, des articles, etc. afin de mettre en contact rapidement les assistantes avec la source de connaissances qu’il leur faut. Ce portail est alimenté par un comité éditorial de 6 assistantes.

L e « bonjour » du matin : l’odeur du café et des croissants ne traversent pas l’écran ! Le « bonjour » du matin, si.

L’esprit réseau est né

Dans son livre « booster sa carrière grâce au réseau », Hervé Bommelauer définit cet « esprit » par des qualités : disponibilité, générosité, sens du partage, etc. Il n’est pas inné. Un entraînement est conseillé. Car, avoir l’esprit réseau ne se résume pas à « être en relation », c’est une posture : être curieux, ouvert d’esprit, avoir la volonté d’apprendre, etc.

En ce qui concerne la communauté des assistantes Servier, le réflexe est pris. Des questions sont posées au réseau, des déjeuners virtuels sont organisés, des liens se sont tissés et de nouvelles connaissances sont venues s’ajouter.

Grande nouvelle : lancement officiel de la communauté le 3 novembre 2020.

Episode 3 : Une formation pour mettre le réseau en route

15 mars 2020

Créer un réseau interne d’entreprise : l’exemple Servier…

Un accompagnement et un travail collectif en plusieurs étapes

Créer une communauté au travail ne se fait pas tout seul ! En septembre 2019, un groupe d’assistantes, la Core Team (groupe de pilotage),  fait appel à mes services pour les accompagner dans la « refonte » de la « communauté des assistantes Servier ».

Cette communauté se destinait à être un lieu pour apprendre et mutualiser des savoirs entre personnes de même fonction, un espace d’échanges sur les « best practices » de la profession, un endroit où l’on peut discuter avec d’autres assistant(e)s, etc.

Première étape : un état des lieux, résultat d’une enquête de besoins, a recueilli des informations à propos des préférences, des opinions, des besoins ou des suggestions auprès des assistant(e)s cibles.

Deuxième étape : quoi de mieux qu’un SWOT ou FFOM (en amont) pour mettre en évidence les menaces et les freins, les forces et les opportunités et construire un plan d’actions !

Troisième étape : un travail collectif, lors d’une première journée de formation, a conclu à la rédaction de la finalité et des objectifs : quel est l’intérêt de la communauté ? Quel type de réseau ? Quels objectifs poursuivre ? Etc.

Avoir des membres dans un réseau, c’est bien… les fidéliser, c’est mieux !

Quatrième étape : fixer des principes communs, connus de tous et partagés, élément important pour préserver la confiance au sein de la communauté. Ce fut l’étape de la réalisation des règles du jeu pour fixer un cadre protecteur, créer un réseau basé sur le respect, le soutien et la confiance, générer un contexte favorable aux échanges et, surtout, un groupe orienté collectif.

Pas de communauté … sans animation et sans participation !

En effet, selon Etienne Wenger (pionnier dans l’étude des communautés de travail,  théoricien de la notion des communautés de pratiques dans les années 1990) :  » les communautés de pratique ne sont pas des havres de paix ou de bonté infinie« .

Alors, qui dit «communauté» dit « membres », qui dit «membres» dit «humains», qui dit « humain » dit « relations » … et donc, parfois jalousie, intrigues et tensions.

Cinquième étape : la participation active est le garant de la réussite de la communauté ; les actions sont allées dans ce sens :

  • « Conditionner » l’entrée dans la communauté à un réel intérêt.
  • Faire prendre conscience que les membres s’engagent dans une relation exigeant un minimum de participation.
  • Et, pour les  » animatrices », faciliter et valoriser leur sentiment d’appartenance à cette communauté.

Dans cette optique, les rôles de facilitatrices et de coordinatrices ont été définis. Sixième étape : nous avons donc « planché » sur leur définition et sur une charte.

Florence, assistante, lead de la communauté témoigne :  « Je souhaitais cette communauté de toutes mes forces pour donner une identité forte au métier et lui donner un sens, accroître les compétences en connectant nos talents et contribuer à un projet Transformation Groupe.  En bref, j’ai envie que la communauté soit une référence pour TOUS les collaborateurs Servier ».